LES CHOSES QUE VOUS DEVEZ SAVOIR

Un gouvernement mondial dirige la Terre sans que les dirigeants actuels en soit informés. Parce que quelqu'un en a décidé ainsi. En a résulté un régime de gouvernance indirecte. Les personnes généralement bien informées sachant déjà que la «démocratie» dans les États qui la pratiquent encore se résume au droit de vote. Les partis élus étant dirigés une fois arrivé au pouvoir par le gouvernement parallèle des systèmes financiers. D'où les apparentes aberrations et les illogismes difficilement explicables auxquels doivent se soumettre les populations (bétail humain) assujetties aux fermiers généraux. Une logique incompréhensible mais que peuvent percevoir les Darwiniens a fait qu'un autre système plus terrible encore est né. Parce que les mouvements des foules et des peuples et les délires des dirigeants ne pouvaient plus diriger la marche lente de la planète vers le vide. C'était inacceptable et ne fut pas toléré. Expliquer les raisons de tout ceci était absurde. Les esprits étant encore trop primitifs pour même envisager le précipice que leurs actions créait et vers lequel ils allaient comme des dormeurs. Il fallait un maître et un éducateur des peuples et des Nations. Et si les actes bénéfiques des 193 États membres de l'ONU ne peuvent être récompensés faute de moyen, par contre, les actions nuisibles doivent être freinés et punies.

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20140625

ÉVÉNEMENT 2. LE CUBE

Dans un édifice de béton, des étages et des escaliers de béton. Et un ascenseur, en fait, un monte-charge qui servait aussi bien au transport de marchandises que de passagers humains. Ou plus ou moins. Car il arrivait que des humains soient déshumanisés. 

Par exemple, au sous-sol.

En béton.

Aussi.

Des portes de métal dans des cadres de portes de métal avec des joints de caoutchouc souple et des charnières lourdes sur roulement à billes de métal afin que la porte quelque soit son poids ouvre et se referme.

Et que rien de ce qui se passe au-delà de cette porte ne soit entendu par les gens qui se trouveraient de l'autre côté soit à l'extérieur de cette porte.

La porte étant une sorte de sas entre 2 monde.

Un royaume souterrain où se passait des choses secrètes probablement inavouables.

Une petite pièce. 

De béton.

Il y avait beaucoup de béton dans cet immeuble qui avait été très bien fait.

Dans la petite pièce, au centre, une chaise de métal. Pliante. Comme on en trouve dans les cafétérias. Où il est entendu qu'on sera mal assis parce qu'on ne veut pas que vous vous éternisiez. 

Sur la chaise

Un homme nu.

Les mains attachées derrière le dos.

Les pieds attachés par une chaîne reliant chaque cheville à un anneau dans le plancher et un cercle de fer autour de chaque jambe. 

Ce qui faisait que l'homme nu assis sur la chaise de métal avait les jambes écartées de chaque côté de la chaise. Ce qui laissait voir son ventre, le poil de son pubis noir et son pénis. Certains hommes avaient un pénis long ou moyen ou court, cela dépendait. Certains étaient circoncis, d'autres non.

On avait fait un trou circulaire assez étroite au centre du siège de métal où était assis l'homme nu.

De façon à ce que ses testicules pendent dans le vide. Par leur simple poids. Et ne puissent facilement en ressortir. On avait fait le tour de la taille et de la poitrine de l'homme avec du fil barbelé ce qui à la fois le faisait saigner, l'immobilisait et remplissait cet espace de griffures lorsqu'il bougeait. Il était impératif pour lui de ne pas remuer mais il remuait. Il remuerait inévitablement.

Tout était inévitable ici.

Quant au scrotum contenant les testicules qui faisaient l'objet de tant de précaution minutieuse, on les avait attaché sous la chaise de métal avec un fil de fer faisant une boucle comme si c'était un lasso tenant un sac de chair et comme si c'étaient des gousses d'ail. 

Si on avait serré davantage, il aurait été castré et le scrotum serait tombé par terre. 

Et le fil de fer était rattaché à une patte de la chaise de métal. Est-ce qu'on a dit que la chaise de métal - dossier, siège, pattes étaient en métal. Feuilles et tubes. De couleur grise. D'un modèle semblable à celui que l'on trouve dans les cafétérias des écoles. Je crois qu'on a déjà donné ces détails intéressants.

Il y avait devant la chaise de métal gris de l'homme nu, une autre chaise toute semblable où était assis un homme habillé. Qui attendait. Parlait. Gardait le silence. Écoutait. Demandait. Posait des questions. Reposait des questions. Posait encore les mêmes questions. Posaient toujours les mêmes questions.

Parfois, il se levait.

Il faisait le tour de la petite pièce souterraine ou du cube de béton, ce qui était rapide puisque la largeur d'un mur, égale à celles des 3 autres était de 10 pieds. Ce qui faisait un périmètre de 40 pieds. Et une distance en ligne droite de 5 pieds, centre à centre. 

Au centre, il y avait un drain. Circulaire. Un couvercle de métal percé de trou de 1/4 de pouces. Certains prisonniers avaient eu le temps de les compter. Il y avait peu de chose à faire ici.

Il n'était pas nécessaire d'avoir une très bonne vue puisque le drain se trouvait devant la chaise qui était située presque au centre de la pièce ou du cube.

Parfois, l'homme qui l'interrogeait, l'homme de la CIA, se levait et était remplacé par un autre homme qui s'assoyait aussi ou non.

La hauteur des 2 chaises étaient ergonomique, favorisant le repos et le concentration, allant du genou de l'homme assis au talon de ses chaussures qui reposaient bien à plat sur le sol, ce qui ne risquait pas de l'incommoder comme aurait pu le faire une posture qui n'aurait ps été selon les règles de l'ergonomie. Et la distance entre les 2 chaises étaient celle du genou de l'homme assis au bout de sa chaussure s'il allongeait le pied pour aller sous le siège placé en face de lui, précisément au centre. Le genou servait alors de levier ou de charnière. 

Ce qui permettait à l'homme qui l'interrogeait de lui donner un coup de botte. Juste sous la chaise. Précisément où était suspendu ses testicules. 

Le coup était imparable. Douloureux.

Ce qui faisait que l'homme hurlait.

On pouvait simuler le coup en le lui montrant bien, de face, ce qui était presque aussi douloureux. Presque. Mais le coup était véritablement plus douloureux.

Ou on pouvait le frapper de côté, entre les 2 pattes du côté droit ou gauche de la chaise de métal. Ou de dos, en arrière de la chaise de métal, entre les 2 pattes arrières. Comme il ne voyait rien venir et qu'il était pris par surprise, la surprise et l'inattendu s'ajoutait à la douleur imparable.

Le but de ces actions n'était pas la douleur. La douleur était un accessoire de l'action. Utile. Pratique.

La douleur était un moyen, un accessoire, un instrument, un outil.

On voulait que l'homme attaché parle.

Et l'homme hurlait. 

Ce qu'on voulait qu'il fasse.

Mais ce n'était pas suffisant. 

On avait un questionnaire et on l'interrogeait sur chaque question. Le questionnaire avait été préparé grâce à la collaboration d'hommes comme lui, attachés ici ou ailleurs sur des chaises ou des tables à peu près comme d'autres tables. 

Chaque personne interrogée - il y avait aussi des femmes - apportait des réponses et d'autres questions et une liste de nouvelles personnes à interroger.

Le cri de l'homme retentissait dans la petite salle de béton.

C'était compliqué. 

Les hommes qui l'entouraient étaient impatients.

Ils regardaient leurs montres.

Ils étaient comme des chirurgiens qui opéraient un malade. Ce qui était le cas. Et le but de leur opération était de lui extraire des informations.

Ce qui était douloureux.

Ici, tout le monde parlait. 

Ou mourait.

Ou faisait les 2. L'un après l'autre. Parlait et mourait.

Ensuite, il fallait distinguer entre le vrai et le faux. 

L'homme parlait et mentait.

L'homme  qui l'interrogeait savait qu'il mentait. Poser des questions ne suffisait pas. Il fallait que la personne interrogée souffre et ait souffert suffisamment pour ne voir plus d'autre solution que de dire la vérité.

Du moins, c'est cette logique qui faisait que le prisonnier et ses interrogateurs soient réunis dans la même pièce.

Et que l'homme pissait du sang.

Son urine avait été d'abord jaune puis  brune maintenant elle était rouge.

On avait aussi interrogé des femmes.

Après les avoir violées. 

Pour les attendrir. 

Rien n'attendrissait autant une femme que le viol.

Elle devenait ensuite plus malléable. Parce qu'elle comprenait qu'elle ne pourrait sortir d'ici ou de là sans leur permission et qu'entre temps, ils pouvaient faire d'elle ce qu'ils voulaient. Personne ne savait qu'elle était là. Et personne ne viendrai la sauver. 

Il ne tenait qu'à elle de collaborer. D'être sincère, franche. 

Pourquoi se priver d'une si bonne occasion ? Elle était à eux. Leur propriété. Son corps et son esprit. Et sa vie.  

Le spécialise du contre terrorisme de la CIA regardait la scène comme un observateur neutre. Sans opinion. Comme les spécialistes nazis, russes, chinois, anglais, français avant lui, en haut lieu, on avait conclu que les gens normaux n'aimaient pas utiliser ce genre de procédés. Et l'utilisation de ce genre de procédés les rendaient malades. Les Allemands avaient eu de grandes difficultés à perfectionner le système des camps. Ils étaient trop sensibles. Même pour la sécurité de leur pays, ils ne parvenaient pas à utiliser des moyens si nécessaires.

Aussi, on avait eu recours à des gens anormaux.

Qui aimaient eux ce genre de situation déplaisante.

Comme le clergé avait fait pendant des millénaires. 

En toute chose, il faut recourir à des spécialistes.

Des gens qui auraient été vu comme des malades ailleurs. Ou des criminels. Mais ici, c'étaient des patriotes que leur devoir obligeait à faire des choses terribles et graves. Qui ne seraient pas comprise par tout le monde ce qui obligeait chacun à garder le secret.

L'observateur de la CIA regardait. 

Ailleurs.

Plus loin. À ces centaines de milles. Se déroulait une action déplaisante. Qu'il aurait préféré empêcher car il était un homme sensible. 

Plus loin. À 10 pieds, au centre du cube de béton était l'homme que d'autres spécialistes interrogeaient. 

Chacun sa spécialité

Lui, regardait. ¸

Les autres agissaient.

Un homme, dans un coin, sur une petite table enregistrait la conversation et prenait des notes. La déposition ou le témoignage du suspect serait analysée plus tard.

Il était bon que chacun soit à sa place dans ce monde.

Et personne n'aurait voulu être à la place de l'homme sur sa chaise de métal institutionnel.

Qu'est-ce qu'il avait fait pour se retrouver là ?

Il avait été dénoncé

On attendait maintenant de lui qu'il dénonce d'autres personnes. Ses complices. Ceux qui étaient au courant de ses agissements et qui n'avaient pas été aussi loin que ses complices actifs mais qui étaient néanmoins coupables de ne pas avoir agir. Agir dans ce cas aurait été d'appeler la police.

Les lieux auraient pu se trouver dans un hôpital psychiatrique ou un cauchemar moderne et technologique.

Il n'y avait pas de barreaux aux fenêtres.

Il n'y avait pas non plus de fenêtre.

Un cube vide.

Avec une porte.

Un drain sur la plancher au centre de la pièce par où coulait le sang ou l'eau qu'on utiliserait à pleine chaudière pour nettoyer la pièce.

Du sang. De l'urine. De la merde.

Car il arrivait qu'on chie de peur ici.

Ou vomisse.

Il fallait aussi nettoyer la bile et le vomi et le repas de la veille.

Entre 2 interrogatoires ou viol - s'il s'agissait de femmes - on ramenait le corps du témoin à sa cellule où il se retrouverait seul avec ses pensées.

Une forte lumière ouverte jour et nuit.

Sans fenêtre.

Ni horloge.

Impossible de savoir l'heure. Combien de temps il était ici. Voir le jour passer et la nuit arriver et le matin revenir.

Un autre cube froid et humide. Qui ne séchait jamais. Comme le corps nu couché par terre. 

Parfois, il était interdit de se coucher. Il fallait que le témoin reste debout des heures - impossible pour lui de dire combien - jusqu'à ce qu'il tombe et ne puisse plus tenir debout.

Dès qu'il s'endormait, même dans les pires conditions, le corps ou le cerveau finit par dormir parce que c'est indispensable. Donc, dès qu'il s'endormait, la caméra du cube prévenait le garde qui venait réveiller le dormeur.

Ne pas dormir rendait fou.

Le cube de privation sensorielle rendait fou aussi.

Sans effort.

La douleur qui entrecoupait les période de repos était une sorte de pause de l'enfer blanc. blanc n'était pas exact. Sauf si on se réfère au bruit  blanc, au chuintement des oreilles lorsqu'on a des acouphènes.

Les cubes étaient des machines conçues pour extraire des informations.

Les habitants du cube : les spécialistes qui y vivaient et le visiteur occasionnel qui y mourrait peut-être faisaient parti de cette machine. 

Si les fantômes existaient, ils devaient incruster ces murs. 

Mais les fantômes n'existaient pas ou étaient inoffensifs et impuissants. Ils ne pouvaient que regarder sans pouvoir rien changer ce qui arrivait à quelqu'un qui leur avait ressemblé. Ou à qui ils avaient ressemblé. Les phases du processus consistant à extraire des faits et de la documentation. 

Une salle de chirurgie.

Un abattoir rituel.

Un étal de boucher. 

Une église.

Une morgue.

Une crypte.

Tout ceci ensemble. 

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Après avoir lu ce qui précède, il est bon de lire ce qui suit;

Si vous avez été témoin d'événements inhabituels, difficiles à expliquer, ceci signifie que vous n'auriez pas dû être sur place. Ensuite, il faut que vous sachiez que les actions qui ont été accomplies l'ont été en toute logique et les spécialistes qui ont fait ce qu'ils ont fait parce c'était nécessaire et qu'ils en avaient reçu l'ordre. Si malgré ce que vous venez de dire, il vous reste des critiques à formuler devra entrer en contact avec le Ministère de la Sécurité Publique et de la Protection de l'État qui enverra le formulaire adéquat. Retournez le formulaire avec vos observations et une réponse vous parviendra dans les prochaines heures.